La marinière qui fait du bien au mora!
Voilà, après mon ratage catastrophique, l'échec monumental, la honte sur ma famille jusqu'aux 28 générations qui viennent, le plantage de la mort... j'avais le choix entre déprimer en restant vautrée sur mon canapé devant la télé en me gavant de chocolat (hum... pas mal ça... non, non, non, pas bien!) ou tenter de coudre autre chose et le réussir.
J'ai donc expérimenté la marinière du même livre "Coton, Lin et Liberty" de Madame Citronille qui en estime la difficulté à 1 étoile, exactement comme pour la robe à empiècement en V!
Là, je pense que dame Citronille se fout de ma gueule ou alors elle abuse de la verveine parce que NON c'est pas pareil!
La marinière, c'est les doigts dans le nez qu'on peut la faire. OK c'est pas le plus hygiénique mais rien ne vous empêche de la faire les doigts sur la machine à coudre si vous préférez.
Allez, c'est avec fierté que je vous montre:
J'ai utilisé un coton bleu nuit assez épais (trouvé chez Mondial Tissus) et du Liberty Tatum (acheté chez Bleu de Toile).
Au départ, je pensais seulement doubler les poches avec le Liberty et finalement, la sobriété n'étant pas dans ma nature (je parle d'un point de vue vestimentaire, hein!) j'ai décidé de les retourner au dernier moment pour que l'ensemble soit plus coloré.
Je suis contente car avec ma nouvelle machine, mes finitions sont de plus en plus propres, ça fait plaisir.
Et sur ce modèle, le petit détail des épaules est très sympa:
Cette marinière m'a réconcilié avec la couture!
Et, je pense qu'ainsi vêtue, je vais pouvoir m'embarquer sur un cargo en compagnie de ce jeune homme
qui se propose de m'apprendre à naviguer...
Ah, info de dernière minute: non, finalement Erk n'est pas d'accord et me dit que si je veux de l'eau turquoise, ça tombe bien on a un bloc harpic dans les WC!